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Vulnérabilité sociale et resilence des deplacées internes de la crise anglophone

  1. Resumé :

  1. Contexte et justification du projet

Le projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang s’insère dans un contexte économique et socio-environnemental complexe et contrasté. D’un côté, la ville de Dschang bénéficie d’un potentiel de développement économique important, grâce à sa position stratégique, à son dynamisme universitaire, culturel et touristique, et à sa richesse en ressources naturelles. La ville a connu une croissance économique positive en 2021, malgré la pandémie de Covid-19, qui a affecté la plupart des pays du monde1. La ville dispose aussi d’un tissu associatif actif et diversifié, qui contribue à la promotion du développement local et de la participation citoyenne2.

D’un autre côté, la ville de Dschang fait face à de nombreux défis environnementaux, qui menacent sa durabilité et sa qualité de vie. La ville subit les effets du changement climatique, qui se traduit par une augmentation des températures, une variabilité des précipitations, et une fréquence plus élevée des événements extrêmes (sécheresses, inondations, glissements de terrain)3. La ville souffre aussi d’une dégradation de ses écosystèmes, causée par la mauvaise gestion des déchets, la coupe abusive du bois, les feux de brousse, et la pollution de l’eau et de l’air4. Ces problèmes environnementaux ont des impacts négatifs sur la santé publique, la sécurité alimentaire, la biodiversité, et les droits humains5.

Le projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang vise donc à répondre à ces enjeux, en sensibilisant les élèves des écoles primaires et secondaires sur les causes, les conséquences et les solutions du problème environnemental dans la ville. Le projet veut aussi les inciter à adopter des comportements écoresponsables dans leur vie quotidienne, et à s’impliquer dans la protection de l’environnement. Le projet s’appuie sur un partenariat entre différents acteurs locaux impliqués dans l’éducation et l’environnement, et bénéficie du soutien technique et financier de partenaires internationaux spécialisés dans l’éducation environnementale. Le projet contribue ainsi à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, en particulier l’ODD 4 (assurer l’accès de tous à une éducation de qualité), l’ODD 13 (prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions), et l’ODD 15 (préserver et restaurer les écosystèmes terrestres).

Le projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’éducation pour le développement durable du Cameroun, qui vise à renforcer les capacités des citoyens à comprendre et à agir sur les enjeux environnementaux actuels et futurs. Le projet cible les jeunes, qui représentent environ 60% de la population de la ville de Dschang, et qui sont les principaux acteurs et bénéficiaires du développement durable. Les jeunes sont aussi les plus exposés et les plus sensibles aux problèmes environnementaux, mais aussi les plus aptes à s’adapter et à innover pour y faire face.

Le projet vise à sensibiliser les jeunes sur les causes, les conséquences et les solutions du problème environnemental dans la ville de Dschang, et à les inciter à adopter des comportements écoresponsables dans leur vie quotidienne. Le projet utilise des méthodes pédagogiques actives et participatives, basées sur l’information, la communication, l’échange, l’expérimentation, la créativité et l’action. Le projet s’appuie sur un partenariat entre différents acteurs locaux impliqués dans l’éducation et l’environnement, tels que les établissements scolaires, les associations de jeunesse, les organisations non gouvernementales, les autorités publiques, les médias et les entreprises. Le projet bénéficie aussi du soutien technique et financier de partenaires internationaux spécialisés dans l’éducation environnementale. Le projet contribue ainsi à la protection de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie dans la ville de Dschang, tout en renforçant les compétences et les valeurs des jeunes pour un développement durable.

  1. Problème

La ville de Dschang est une commune du Cameroun, située dans la région de l’Ouest et le département de la Menoua. Elle compte environ 200 000 habitants et est considérée comme un pôle universitaire, culturel et touristique . Elle est aussi réputée pour son climat agréable, sa richesse en ressources naturelles et sa diversité ethnique . Cependant, la ville de Dschang fait face à un grave problème environnemental qui menace son développement durable et sa qualité de vie. Mais quel est le problème de la dégradation de l’environnement dans la ville de Dschang ?

Le problème de la dégradation de l’environnement dans la ville de Dschang se manifeste par plusieurs phénomènes, tels que:

    • La mauvaise gestion des déchets: la ville produit environ 50 tonnes de déchets solides par jour, dont une grande partie n’est pas collectée ni traitée. Les déchets s’accumulent dans les rues, les caniveaux, les cours d’eau et les décharges sauvages, créant des nuisances visuelles, olfactives et sanitaires .
    • La coupe abusive du bois: la ville est entourée de forêts qui constituent un patrimoine écologique et économique. Cependant, ces forêts sont menacées par la déforestation, due à l’exploitation illégale du bois, à l’extension des cultures et à la demande croissante en énergie domestique . La disparition des arbres entraîne une perte de biodiversité, une érosion des sols et une modification du régime pluviométrique .
    • Les feux de brousse: la ville connaît chaque année des feux de brousse qui ravagent les cultures, les pâturages et les plantations. Ces feux sont souvent provoqués par des pratiques agricoles traditionnelles, comme le brûlis ou l’écobuage, ou par des actes de malveillance ou d’imprudence . Les feux de brousse ont des impacts négatifs sur la fertilité des sols, la production agricole, la sécurité alimentaire et la santé humaine .
    • La pollution de l’eau et de l’air: la ville est confrontée à une pollution croissante de ses ressources en eau et en air. La pollution de l’eau est due au rejet des eaux usées domestiques, industrielles et agricoles dans les rivières et les lacs, sans traitement préalable . La pollution de l’air est due à l’émission des gaz d’échappement des véhicules, des fumées des industries et des feux de brousse . La pollution de l’eau et de l’air affecte la qualité des écosystèmes aquatiques et terrestres, ainsi que la santé publique .
    • Le changement climatique: la ville subit les effets du changement climatique global, qui se traduit par une augmentation des températures moyennes, une variabilité accrue des précipitations, une fréquence plus élevée des événements extrêmes (sécheresses, inondations, glissements de terrain), et une modification des saisons agricoles . Le changement climatique a des répercussions sur la disponibilité et la qualité des ressources en eau, sur la productivité et la sécurité agricoles, sur la propagation des maladies infectieuses, et sur la vulnérabilité des populations .

Le projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang vise à sensibiliser les élèves des écoles primaires et secondaires sur les causes, les conséquences et les solutions du problème environnemental dans la ville. Le projet veut aussi les inciter à adopter des comportements écoresponsables dans leur vie quotidienne, et à s’impliquer dans la protection de l’environnement. Le projet utilise des méthodes pédagogiques actives et participatives, basées sur l’information, la communication, l’échange, l’expérimentation, la créativité et l’action. Le projet s’appuie sur un partenariat entre différents acteurs locaux impliqués dans l’éducation et l’environnement, et bénéficie du soutien technique et financier de partenaires internationaux spécialisés dans l’éducation environnementale. Le projet contribue ainsi à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, en particulier l’ODD 4 (assurer l’accès de tous à une éducation de qualité), l’ODD 13 (prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions), et l’ODD 15 (préserver et restaurer les écosystèmes terrestres).

  1. Objectifs

L’objectif general de notre projet est de : Sensibiliser au moins 80% des élèves des écoles primaires et secondaires de la ville de Dschang, soit environ 40 000 jeunes, sur les enjeux environnementaux liés à la ville, et les inciter à adopter des comportements écoresponsables dans leur vie quotidienne et à s’impliquer dans la protection de l’environnement, en utilisant des méthodes pédagogiques actives et participatives, basées sur l’information, la communication, l’échange, l’expérimentation, la créativité et l’action sur une durée de trois ans, de 2023 à 2025.

Plus spécifiquement, il s’agit de :

  • Intégrer l’éducation environnementale dans les programmes scolaires, à travers des modules théoriques et pratiques, adaptés aux différents niveaux d’enseignement, en collaboration avec les autorités éducatives et les enseignants.
  • Former les enseignants, les animateurs, les agents de développement et les leaders communautaires sur les thématiques environnementales pertinentes pour leur domaine d’intervention, en utilisant des méthodes pédagogiques innovantes et participatives, en partenariat avec les organisations non gouvernementales et les partenaires techniques et financiers.
  • Organiser des campagnes d’information et de communication sur les problèmes environnementaux locaux, en utilisant les médias traditionnels (radio, télévision, presse écrite) et les médias sociaux (internet, réseaux sociaux), en collaboration avec les médias locaux et les entreprises.
  • Réaliser des activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement, telles que des concours, des expositions, des jeux, des visites guidées, des ateliers créatifs ou des clubs verts, en impliquant les élèves, les associations de jeunesse et les communautés locales.
  • Impliquer directement les jeunes dans la protection de l’environnement, par le biais du volontariat, du service civique ou du plaidoyer, en leur offrant des opportunités de participation, d’expression, d’action et d’innovation.

  1. Activités

Les cinq activités principales du projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang, formulées de façon claire et SMART, sont les suivantes:

  • Intégrer l’éducation environnementale dans les programmes scolaires de 80% des écoles primaires et secondaires de la ville, en concevant, testant, diffusant et accompagnant des modules théoriques et pratiques sur les enjeux environnementaux liés à la ville, en collaboration avec les autorités éducatives et les enseignants, sur une durée de trois ans.
  • Former 500 enseignants, animateurs, agents de développement et leaders communautaires sur les thématiques environnementales pertinentes pour leur domaine d’intervention, en organisant des sessions de formation adaptées à leurs profils et à leurs objectifs, en partenariat avec les organisations non gouvernementales et les partenaires techniques et financiers, sur une durée de trois ans.
  • Organiser 10 campagnes d’information et de communication par an sur les problèmes environnementaux locaux, en diffusant des supports de communication adaptés aux médias traditionnels et sociaux, en animant des émissions, des interviews, des débats, des sondages ou des jeux-concours, en collaboration avec les médias locaux et les entreprises partenaires.
  • Réaliser 50 activités pédagogiques et ludiques par an sur l’environnement, telles que des concours, des expositions, des jeux, des visites guidées, des ateliers créatifs ou des clubs verts, en impliquant 10 000 élèves, 100 associations de jeunesse et 50 communautés locales.
  • Impliquer directement 1 000 jeunes par an dans la protection de l’environnement, en leur offrant des opportunités de participation, d’expression, d’action et d’innovation dans le domaine de l’environnement, par le biais du volontariat, du service civique ou du plaidoyer.

  1. Indicateurs

Les indicateurs par activités sont les suivants:

  • Pour l’activité d’intégration de l’éducation environnementale dans les programmes scolaires, les indicateurs sont:
    • Le nombre et le pourcentage d’écoles primaires et secondaires ayant intégré l’éducation environnementale dans leurs programmes.
    • Le nombre et le pourcentage d’enseignants ayant reçu et utilisé les modules d’éducation environnementale.
    • Le nombre et le pourcentage d’élèves ayant suivi et évalué les modules d’éducation environnementale.
    • Le niveau de satisfaction et de perception des élèves et des enseignants sur les modules d’éducation environnementale.
  • Pour l’activité de formation des enseignants, animateurs, agents de développement et leaders communautaires sur les thématiques environnementales, les indicateurs sont:
    • Le nombre et le profil des participants aux sessions de formation.
    • Le nombre et la durée des sessions de formation organisées.
    • Le niveau de connaissances, de compétences et de pratiques acquises par les participants à l’issue de la formation.
    • Le niveau de satisfaction et d’impact des participants sur la formation.
  • Pour l’activité d’organisation des campagnes d’information et de communication sur les problèmes environnementaux locaux, les indicateurs sont:
    • Le nombre et le type de supports de communication produits et diffusés.
    • Le nombre et le type de médias locaux et d’entreprises partenaires impliqués dans la diffusion des supports de communication.
    • Le nombre et le profil des personnes atteintes par les supports de communication.
    • Le niveau d’audience et d’impact des supports de communication sur la sensibilisation et la mobilisation des personnes.
  • Pour l’activité de réalisation des activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement, les indicateurs sont:
    • Le nombre et le type d’activités pédagogiques et ludiques organisées.
    • Le nombre et le profil des élèves, des associations de jeunesse et des communautés locales impliqués dans les activités pédagogiques et ludiques.
    • Le niveau de qualité, de pertinence et d’efficacité des activités pédagogiques et ludiques.
    • Le niveau de satisfaction et de valorisation des productions et des expériences des participants aux activités pédagogiques et ludiques.
  • Pour l’activité d’implication directe des jeunes dans la protection de l’environnement, les indicateurs sont:
    • Le nombre et le profil des jeunes engagés dans la protection de l’environnement, par le biais du volontariat, du service civique ou du plaidoyer.
    • Le nombre et le type d’initiatives environnementales réalisées par les jeunes.
    • Le niveau de contribution et d’innovation des jeunes à la protection de l’environnement.
    • Le niveau de reconnaissance et de valorisation de l’engagement et de la contribution des jeunes à la protection de l’environnement.

  1. Méthodologie

Pour mettre en œuvre les activités de ce projets , nous allons :

  • Pour intégrer l’éducation environnementale dans les programmes scolaires, les activités sont:
    • Réaliser un diagnostic des besoins et des attentes des élèves et des enseignants en matière d’éducation environnementale.
    • Concevoir des modules théoriques et pratiques sur les enjeux environnementaux liés à la ville de Dschang, en tenant compte des programmes officiels et des niveaux d’enseignement.
    • Tester et valider les modules auprès d’un échantillon d’écoles pilotes, en évaluant leur pertinence, leur efficacité et leur faisabilité.
    • Diffuser les modules auprès de l’ensemble des écoles primaires et secondaires de la ville, en assurant leur appropriation et leur adaptation par les enseignants.
    • Suivre et accompagner la mise en œuvre des modules dans les classes, en fournissant un appui pédagogique et logistique aux enseignants.
  • Pour former les enseignants, les animateurs, les agents de développement et les leaders communautaires sur les thématiques environnementales pertinentes pour leur domaine d’intervention, les activités sont:
    • Identifier les besoins et les demandes de formation des différents acteurs locaux impliqués dans l’éducation et l’environnement.
    • Elaborer des modules de formation adaptés aux profils et aux objectifs des participants, en utilisant des méthodes pédagogiques innovantes et participatives.
    • Organiser des sessions de formation dans les locaux des partenaires ou dans des lieux appropriés, en mobilisant des formateurs qualifiés et expérimentés.
    • Evaluer l’impact de la formation sur les connaissances, les compétences et les pratiques des participants, en utilisant des outils d’évaluation adaptés.
    • Assurer un suivi post-formation, en offrant un soutien technique et un renforcement des capacités aux participants.
  • Pour organiser des campagnes d’information et de communication sur les problèmes environnementaux locaux, les activités sont:
    • Définir les messages clés et les cibles des campagnes, en fonction des problèmes environnementaux prioritaires dans la ville de Dschang.
    • Concevoir des supports de communication adaptés aux médias traditionnels (radio, télévision, presse écrite) et aux médias sociaux (internet, réseaux sociaux), en utilisant un langage simple, clair et attractif.
    • Diffuser les supports de communication auprès des médias locaux et des entreprises partenaires, en négociant des espaces et des horaires favorables.
    • Animer les campagnes, en organisant des émissions, des interviews, des débats, des sondages ou des jeux-concours sur les médias traditionnels et sociaux.
    • Mesurer l’audience et l’impact des campagnes, en utilisant des indicateurs quantitatifs (nombre de vues, de likes, de partages) et qualitatifs (opinions, réactions, suggestions).
  • Pour réaliser des activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement, telles que des concours, des expositions, des jeux, des visites guidées, des ateliers créatifs ou des clubs verts, les activités sont:
    • Sélectionner les thèmes et les formats des activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement, en tenant compte de l’âge, du niveau et de l’intérêt
    • Organiser les activités dans les écoles ou dans des lieux appropriés, en mobilisant les élèves, les associations de jeunesse et les communautés locales.
    • Encadrer et animer les activités, en fournissant le matériel nécessaire et en assurant la sécurité et la convivialité des participants.
    • Evaluer les résultats et les impacts des activités, en utilisant des critères de qualité, de pertinence et d’efficacité.
    • Valoriser et diffuser les productions et les expériences des participants, en organisant des expositions, des publications, des festivals ou des rencontres.
  • Pour impliquer directement les jeunes dans la protection de l’environnement, par le biais du volontariat, du service civique ou du plaidoyer, les activités sont:
    • Identifier et sélectionner les jeunes motivés et engagés pour la cause environnementale, en tenant compte de leur profil, de leur disponibilité et de leur projet personnel.
    • Proposer aux jeunes des opportunités de participation, d’expression, d’action et d’innovation dans le domaine de l’environnement, en fonction de leurs compétences et de leurs aspirations.
    • Accompagner et soutenir les jeunes dans la réalisation de leurs initiatives environnementales, en leur offrant un encadrement technique, logistique et financier.
    • Reconnaître et valoriser l’engagement et la contribution des jeunes à la protection de l’environnement, en leur délivrant des attestations, des diplômes ou des récompenses.
  1. Plan d’évaluation :

Voici un exemple de plan d’évaluation pour le projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang, basé sur les objectifs et les indicateurs définis précédemment:

Objectif général: Sensibiliser au moins 80% des élèves des écoles primaires et secondaires de la ville de Dschang, soit environ 40 000 jeunes, sur les enjeux environnementaux liés à la ville, et les inciter à adopter des comportements écoresponsables dans leur vie quotidienne et à s’impliquer dans la protection de l’environnement, en utilisant des méthodes pédagogiques actives et participatives, basées sur l’information, la communication, l’échange, l’expérimentation, la créativité et l’action, sur une durée de trois ans, de 2023 à 2025.

Points d’évaluation:

  • Le nombre et le pourcentage d’écoles primaires et secondaires ayant intégré l’éducation environnementale dans leurs programmes.
  • Le nombre et le pourcentage d’enseignants ayant reçu et utilisé les modules d’éducation environnementale.
  • Le nombre et le pourcentage d’élèves ayant suivi et évalué les modules d’éducation environnementale.
  • Le niveau de satisfaction et de perception des élèves et des enseignants sur les modules d’éducation environnementale.
  • Le nombre et le profil des participants aux sessions de formation sur les thématiques environnementales.
  • Le niveau de connaissances, de compétences et de pratiques acquises par les participants à l’issue de la formation.
  • Le niveau de satisfaction et d’impact des participants sur la formation.
  • Le nombre et le type de supports de communication produits et diffusés sur les problèmes environnementaux locaux.
  • Le nombre et le type de médias locaux et d’entreprises partenaires impliqués dans la diffusion des supports de communication.
  • Le nombre et le profil des personnes atteintes par les supports de communication.
  • Le niveau d’audience et d’impact des supports de communication sur la sensibilisation et la mobilisation des personnes.
  • Le nombre et le type d’activités pédagogiques et ludiques organisées sur l’environnement.
  • Le nombre et le profil des élèves, des associations de jeunesse et des communautés locales impliqués dans les activités pédagogiques et ludiques.
  • Le niveau de qualité, de pertinence et d’efficacité des activités pédagogiques et ludiques.
  • Le niveau de satisfaction et de valorisation des productions et des expériences des participants aux activités pédagogiques et ludiques.
  • Le nombre et le profil des jeunes engagés dans la protection de l’environnement, par le biais du volontariat, du service civique ou du plaidoyer.
  • Le nombre et le type d’initiatives environnementales réalisées par les jeunes.
  • Le niveau de contribution et d’innovation des jeunes à la protection de l’environnement.
  • Le niveau de reconnaissance et de valorisation de l’engagement et de la contribution des jeunes à la protection de l’environnement.

Ces points d’évaluation fourniront suffisamment de preuves que l’objectif général du projet est atteint, en mesurant les changements quantitatifs (nombre, pourcentage) et qualitatifs (niveau, perception) qui se produiront au niveau des connaissances, des attitudes, des pratiques, des comportements, des actions, des productions, des expériences, des impacts, etc.

  1. Apports du projet :

Ce projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang apporte plusieurs progrès :

  • Au niveau des connaissances, le projet a permis d’améliorer le niveau de compréhension et d’information des jeunes sur les enjeux environnementaux liés à la ville de Dschang, tels que la gestion des déchets, la conservation des forêts, la prévention des feux de brousse, la protection de l’eau et de l’air, et l’adaptation au changement climatique. Les enquêtes et les tests réalisés avant et après le projet ont montré une augmentation significative du score moyen des élèves sur les questions relatives à ces thématiques.
  • Au niveau des attitudes, le projet a permis de renforcer le sentiment d’importance et de responsabilité des jeunes vis-à-vis de l’environnement, et de leur faire prendre conscience de leur rôle et de leur contribution au développement durable et au bien-être de la ville. Les observations et les témoignages recueillis pendant et après le projet ont montré une évolution positive de la perception et de la motivation des jeunes sur les questions environnementales.
  • Au niveau des pratiques, le projet a permis d’inciter les jeunes à adopter des comportements écoresponsables dans leur vie quotidienne, tels que réduire, réutiliser, recycler, économiser, respecter, et partager. Les enquêtes et les observations réalisées pendant et après le projet ont montré une diminution significative du volume et du poids des déchets produits par les élèves, ainsi qu’une augmentation significative du taux de tri et de recyclage des déchets.
  • Au niveau des actions, le projet a permis d’impliquer directement les jeunes dans la protection de l’environnement, en leur offrant des opportunités de participation, d’expression, d’action et d’innovation dans le domaine de l’environnement. Les rapports et les évaluations réalisés pendant et après le projet ont montré une augmentation significative du nombre et du type d’initiatives environnementales menées par les jeunes, telles que le reboisement, la lutte contre les feux de brousse, le traitement des eaux usées, le contrôle de la qualité de l’air, ou le plaidoyer pour le climat.
  • Au niveau des impacts, le projet a permis de contribuer à la protection de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie dans la ville de Dschang, en mesurant les effets positifs des actions menées par les jeunes sur la qualité des écosystèmes, sur le développement économique et social, et sur la santé et le bien-être des populations. Les indicateurs et les études réalisés pendant et après le projet ont montré une amélioration significative du taux de couverture forestière, du taux d’accès à l’eau potable, du taux d’émission de gaz à effet de serre, ou du taux de prévalence des maladies liées à l’environnement.

  1. RESULTATS

Les résultats obtenus à la fin du projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang, formulés de façon SMART, sont les suivants:

  • Le score moyen des élèves sur les questions relatives aux enjeux environnementaux liés à la ville a augmenté de 30%, passant de 50% à 80%, ce qui montre une amélioration significative du niveau de compréhension et d’information des jeunes sur ces thématiques.
  • Le pourcentage d’élèves exprimant un sentiment d’importance et de responsabilité vis-à-vis de l’environnement a augmenté de 40%, passant de 60% à 100%, ce qui montre un renforcement de la perception et de la motivation des jeunes sur les questions environnementales.
  • Le volume et le poids des déchets produits par les élèves ont diminué de 50%, passant de 10 kg à 5 kg par élève et par an, ce qui montre une adoption de comportements écoresponsables dans leur vie quotidienne.
  • Le nombre et le type d’initiatives environnementales menées par les jeunes ont augmenté de 100%, passant de 50 à 100 initiatives, ce qui montre une implication directe des jeunes dans la protection de l’environnement.
  • Le taux de couverture forestière, le taux d’accès à l’eau potable, le taux d’émission de gaz à effet de serre, et le taux de prévalence des maladies liées à l’environnement ont tous connu une amélioration significative, ce qui montre une contribution du projet à la protection de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie dans la ville.

  1. Intégration des femmes et filles et plan TIC

Les femmes et les filles sont des bénéficiaires directs du projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang, car elles représentent environ 50% de la population de la ville, soit environ 20 000 jeunes. Les femmes et les filles sont souvent les plus touchées par les problèmes environnementaux, mais aussi les plus actives dans la gestion et la conservation des ressources naturelles. Le projet vise à renforcer leurs capacités à comprendre et à agir sur les enjeux environnementaux actuels et futurs, et à leur offrir des opportunités de participation, d’expression, d’action et d’innovation dans le domaine de l’environnement. Les femmes et les filles seront impliquées dans la mise en œuvre du projet à travers les activités suivantes:

  • Elles participeront aux modules d’éducation environnementale intégrés dans les programmes scolaires, en suivant les cours théoriques et pratiques, en réalisant des travaux individuels ou collectifs, et en évaluant leur apprentissage. Le projet veillera à assurer l’égalité des chances et l’équité entre les filles et les garçons, en tenant compte des besoins spécifiques et des intérêts des filles, en favorisant leur expression et leur confiance en soi, et en luttant contre les stéréotypes et les discriminations liés au genre.
  • Elles bénéficieront des sessions de formation sur les thématiques environnementales pertinentes pour leur domaine d’intervention, en assistant aux ateliers, en échangeant avec les formateurs et les autres participants, et en appliquant leurs connaissances et leurs compétences dans leurs projets. Le projet veillera à assurer la représentation et la participation des femmes dans les différents rôles et fonctions liés à l’éducation et à l’environnement, en valorisant leurs savoirs et leurs expériences, en renforçant leurs capacités de leadership et de prise de décision, et en créant des réseaux de soutien entre femmes.
  • Elles contribueront aux campagnes d’information et de communication sur les problèmes environnementaux locaux, en produisant et en diffusant des supports de communication adaptés aux médias traditionnels et sociaux, en animant des émissions, des interviews, des débats, des sondages ou des jeux-concours, et en sensibilisant leurs pairs et leurs communautés. Le projet veillera à assurer la visibilité et la reconnaissance des femmes dans les médias locaux, en mettant en avant leurs voix et leurs opinions, en illustrant leurs actions et leurs impacts, et en promouvant une image positive et respectueuse des femmes.
  • Elles réaliseront des activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement, telles que des concours, des expositions, des jeux, des visites guidées, des ateliers créatifs ou des clubs verts, en s’impliquant dans l’organisation, l’animation, l’évaluation

Le projet utilisera les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les réseaux sociaux pour atteindre ses objectifs, de la manière suivante:

  • Il utilisera les TIC comme un outil pédagogique pour faciliter l’apprentissage et l’évaluation des élèves sur les enjeux environnementaux. Par exemple, il utilisera des ordinateurs, des tablettes ou des smartphones pour accéder à des ressources numériques (vidéos, podcasts, jeux sérieux), pour réaliser des travaux interactifs (quizz, simulations), ou pour communiquer avec d’autres élèves ou enseignants (forums, chats).
  • Il utilisera les TIC comme un outil de communication pour diffuser les messages clés du projet sur les problèmes environnementaux locaux. Par exemple, il utilisera des sites web, des blogs ou des newsletters pour publier des articles, des photos ou des infographies sur le projet. Il utilisera aussi les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) pour partager des informations, des témoignages ou des événements sur le projet.
  • Il utilisera les TIC comme un outil de participation pour impliquer les jeunes dans la protection de l’environnement. Par exemple, il utilisera des plateformes collaboratives (Google Drive, Dropbox) pour faciliter le travail en équipe sur les initiatives environnementales. Il utilisera aussi des applications mobiles (WhatsApp, Telegram) pour coordonner les actions sur le terrain. Il utilisera également des outils de plaidoyer (Change.org) pour lancer ou signer des pétitions sur les questions environnementales.
  1. Budget :

Le budget global du projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang est estimé à 150 000 euros, répartis sur trois ans, de 2023 à 2025. Ce budget comprend les dépenses liées aux activités du projet, ainsi que les frais de gestion et de suivi-évaluation. Le budget détaillé par activité est le suivant:

  • Pour l’activité d’intégration de l’éducation environnementale dans les programmes scolaires, le budget est de 30 000 euros, soit 20% du budget total. Ce budget couvre les coûts de conception, de test, de diffusion et d’accompagnement des modules d’éducation environnementale, ainsi que le matériel pédagogique nécessaire (ordinateurs, tablettes, imprimantes, etc.).
  • Pour l’activité de formation des enseignants, animateurs, agents de développement et leaders communautaires sur les thématiques environnementales, le budget est de 25 000 euros, soit 17% du budget total. Ce budget couvre les coûts d’élaboration, d’organisation, d’animation et d’évaluation des sessions de formation, ainsi que les frais de déplacement, d’hébergement et de restauration des participants et des formateurs.
  • Pour l’activité d’organisation des campagnes d’information et de communication sur les problèmes environnementaux locaux, le budget est de 20 000 euros, soit 13% du budget total. Ce budget couvre les coûts de conception, de production et de diffusion des supports de communication, ainsi que les frais liés aux médias locaux et aux entreprises partenaires (espaces publicitaires, honoraires, etc.).
  • Pour l’activité de réalisation des activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement, le budget est de 35 000 euros, soit 23% du budget total. Ce budget couvre les coûts d’organisation, d’encadrement et d’animation des activités pédagogiques et ludiques, ainsi que le matériel nécessaire (jeux, affiches, outils, etc.).
  • Pour l’activité d’implication directe des jeunes dans la protection de l’environnement, le budget est de 30 000 euros, soit 20% du budget total. Ce budget couvre les coûts d’accompagnement et de soutien des initiatives environnementales des jeunes, ainsi que les frais liés aux actions sur le terrain (transport, équipement, fournitures, etc.).
  • Pour les frais de gestion et de suivi-évaluation du projet, le budget est de 10 000 euros, soit 7% du budget total. Ce budget couvre les coûts liés au personnel du projet (salaires, charges sociales), aux frais administratifs (bureau, téléphone, internet), et aux outils et méthodes de suivi-évaluation (indicateurs, enquêtes, rapports).

Voici le budget détaillé du projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang, en utilisant le tableau

Élément

Nombre de participants

Nombre de jours

Coût unitaire

Coût total

Conception des modules d’éducation environnementale

10 experts

30

100 euros

30 000 euros

Test des modules d’éducation environnementale

20 écoles pilotes

10

500 euros

10 000 euros

Diffusion des modules d’éducation environnementale

80 écoles

1

100 euros

8 000 euros

Accompagnement des modules d’éducation environnementale

10 formateurs

180

50 euros

90 000 euros

Matériel pédagogique (ordinateurs, tablettes, imprimantes, etc.)

-

-

-

12 000 euros

Total pour l’activité d’intégration de l’éducation environnementale dans les programmes scolaires

-

-

-

150 000 euros

Élément

Nombre de participants

Nombre de jours

Coût unitaire

Coût total

Élaboration des modules de formation sur les thématiques environnementales

10 experts

20

100 euros

20 000 euros

Organisation des sessions de formation sur les thématiques environnementales

500 participants (enseignants, animateurs, agents de développement, leaders communautaires)

5

50 euros (frais de déplacement, d’hébergement et de restauration)

125 000 euros

Animation des sessions de formation sur les thématiques environnementales

10 formateurs qualifiés et expérimentés

5

200 euros (honoraires)

10 000 euros

Évaluation des sessions de formation sur les thématiques environnementales

-

-

-

5 000 euros (outils d’évaluation)

Total pour l’activité de formation des enseignants, animateurs, agents de développement et leaders communautaires sur les thématiques environnementales

       
                 

Élément

Nombre de participants

Nombre de jours

Coût unitaire

Coût total

Conception des supports de communication sur les problèmes environnementaux locaux

10 experts

10

100 euros

10 000 euros

Production des supports de communication sur les problèmes environnementaux locaux

-

-

-

5 000 euros (frais de production)

Diffusion des supports de communication sur les problèmes environnementaux locaux

-

-

-

5 000 euros (frais liés aux médias locaux et aux entreprises partenaires)

Animation des campagnes d’information et de communication sur les problèmes environnementaux locaux

50 animateurs

10

50 euros (honoraires)

25 000 euros

Mesure de l’audience et de l’impact des campagnes d’information et de communication sur les problèmes environnementaux locaux

-

-

-

5 000 euros (outils de mesure)

Total pour l’activité d’organisation des campagnes d’information et de communication sur les problèmes environnementaux locaux

-

-

-

50 000 euros

Élément

Nombre de participants

Nombre de jours

Coût unitaire

Coût total

Organisation des activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement

10 000 élèves, 100 associations de jeunesse, 50 communautés locales

10

50 euros (frais d’organisation)

50 000 euros

Encadrement et animation des activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement

100 encadrants et animateurs qualifiés et expérimentés

10

100 euros (honoraires)

100 000 euros

Matériel nécessaire pour les activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement (jeux, affiches, outils, etc.)

-

-

-

25 000 euros

Évaluation des résultats et des impacts des activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement

-

-

-

10 000 euros (outils d’évaluation)

Valorisation et diffusion des productions et des expériences des participants aux activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement

-

-

-

5 000 euros (frais de valorisation et de diffusion)

Total pour l’activité de réalisation des activités pédagogiques et ludiques sur l’environnement

-

-

-

190 000 euros

               

Élément

Nombre de participants

Nombre de jours

Coût unitaire

Coût total

Identification et sélection des jeunes motivés et engagés pour la cause environnementale

1 000 jeunes par an (500 filles et 500 garçons)

-

-

-

Proposition aux jeunes des opportunités de participation, d’expression, d’action et d’innovation dans le domaine de l’environnement, en fonction de leurs compétences et de leurs aspirations.

-

-

-

-

Accompagnement et soutien des initiatives environnementales des jeunes, en leur offrant un encadrement technique, logistique et financier.

-

-

-

30 000 euros par an (10 euros par jeune)

Reconnaissance et valorisation de l’engagement et de la contribution des jeunes à la protection de l’environnement, en leur délivrant des attestations, des diplômes ou des récompenses.

-

-

-

10 000 euros par an (10 euros par jeune)

Total pour l’activité d’implication directe des jeunes dans la protection de l’environnement.

-

-

-

-

                 

Chronogramme :

Voici un exemple de chronogramme pour toutes les activités du projet d’éducation environnementale des jeunes de la ville de Dschang, étape par étape, depuis le début de la première activité jusqu’à la fin des activités et jusqu’à la fin du projet:

Activité

Étape

Description

Durée

Date de début

Date de fin

Intégration de l’éducation environnementale dans les programmes scolaires

1

Réalisation d’un diagnostic des besoins et des attentes des élèves et des enseignants en matière d’éducation environnementale.

3 mois

Janvier 2023

Mars 2023

Intégration de l’éducation environnementale dans les programmes scolaires

2

Conception des modules théoriques et pratiques sur les enjeux environnementaux liés à la ville de Dschang, en tenant compte des programmes officiels et des niveaux d’enseignement.

6 mois

Avril 2023

Septembre 2023

Intégration de l’éducation environnementale dans les programmes scolaires

3

Test et validation des modules auprès d’un échantillon d’écoles pilotes, en évaluant leur pertinence, leur efficacité et leur faisabilité.

3 mois

Octobre 2023

Décembre 2023

Intégration de l’éducation environnementale dans les programmes scolaires

4

Diffusion des modules auprès de l’ensemble des écoles primaires et secondaires de la ville, en assurant leur appropriation et leur adaptation par les enseignants.

6 mois

Janvier 2024

Juin 2024

Intégration de l’éducation environnementale dans les programmes scolaires

5

Suivi et accompagnement de la mise en œuvre des modules dans les classes, en fournissant un appui pédagogique et logistique aux enseignants.

18 mois

Juillet 2024

Décembre 2025

Formation des enseignants, animateurs, agents de développement et leaders communautaires sur les thématiques environnementales

1

Identification des besoins et des demandes de formation des différents acteurs locaux impliqués dans l’éducation et l’environnement.

3 mois

Janvier 2023

Mars 2023

Formation des enseignants, animateurs, agents de développement et leaders communautaires sur les thématiques environnementales

         

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