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Le projet Plan pour les Filles est une initiative basée sur une approche intégrée et transformatrice en genre, visant à améliorer la réalisation des droits et du bien-être des adolescentes et jeunes femmes au Cameroun. Il est financé par Affaires mondiales Canada (AMC) et Plan International Canada pour la période allant de 2018-à 2023, et mis en œuvre au Cameroun par Plan International Cameroon. Toutefois, il a connu une extension sans frais pour une année et demi supplémentaire. Selon une approche innovatrice, une planification dirigée par les filles en collaboration avec les autorités locales, le secteur privé et les membres de la communauté, permet de développer et de mettre en œuvre un ensemble intégré d'interventions dans les domaines de l’éducation, la protection, l’autonomisation économique et la santé sexuelle et reproductive. Le projet se déploie dans deux communes (Lagdo et Ngong) du département de la Bénoué au Nord Cameroun et vise à renforcer la protection et l’autonomisation des femmes et des filles victimes ou à risque de violences basées sur le genre (VBG), à travers des activités de sensibilisation, de formation, de plaidoyer, de soutien psychosocial, juridique et économique. Dans le cadre du projet, une équipe de travailleurs psychosociaux (TPS) assure la gestion des cas de VBG, en offrant un accompagnement personnalisé et holistique aux survivantes, en respectant les principes de confidentialité, de consentement, de sécurité et de non-discrimination. Les TPS sont chargés d’identifier les besoins et les priorités des survivantes, d’élaborer un plan d’action, de les référer vers les services adaptés, et d’assurer le suivi et l’évaluation des cas. Les psychosocial workers travaillent en collaboration avec les autres partenaires du projet, tels que les centres de santé, les écoles, les associations communautaires, etc.
Toutefois, la gestion des cas de VBG présente des défis et des complexités, liés à la diversité des situations, aux contraintes sécuritaires, aux limites des ressources disponibles, aux résistances des communautés, aux normes sociales et culturelles, etc. Certains cas de VBG sont difficiles à traiter et nécessitent une coordination et une concertation entre les différents acteurs impliqués dans la prise en charge des survivantes. Par ailleurs, certains dossiers de survivantes restent non clôturés, soit parce que les survivantes ont abandonné le processus, soit parce que les TPS n’ont pas réussi à les contacter ou à les accompagner jusqu’au bout. il est nécessaire d’organiser régulièrement des réunions de gestion de cas entre les psychosocial workers qui s’occupent des survivantes de VBG dans une même zone géographique. Ces réunions permettent de partager les informations, les expériences, les bonnes pratiques, les défis et les solutions liés à la gestion de cas de VBG.
C’est dans ce contexte que le projet P4G envisage d’organiser une réunion de gestion de cas avec les psychosocial workers de Ngong et Lagdo, deux localités situées dans le département du Mayo-Tsanaga. L’objectif de cette réunion est de renforcer les capacités et la coordination des psychosocial workers dans la prise en charge des survivantes de VBG. |
L’objectif général de la Réunion de Gestion de cas de VBG est de renforcer les capacités et la coordination des psychosocials workers de Ngong et Lagdo dans la prise en charge des survivantes de VBG dans le cadre du projet P4G. |
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La présente activité s’inscrit en droite ligne avec l’Objectif 3 du CMR-Country_Strategy_FY22-FY241, qui vise à protéger les enfants vulnérables, en particulier les filles, des abus, de la violence, et à leur faire vivre dans des communautés dotées de mécanismes et de systèmes plus forts et réactifs contre les auteurs de ces actes. En effet, en améliorant la qualité et l’efficacité de la prise en charge des survivantes de VBG, nous contribuons à renforcer leur protection, leur autonomisation et leur bien-être. Nous contribuons également à renforcer les capacités et les attitudes des acteurs impliqués dans la lutte contre les VBG, tels que les travailleurs psychosociaux.
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La réunion de gestion de cas de VBG se tiendra dans une salle adaptée, respectant les mesures de prévention et de contrôle d’incident.
►Sauvegarde : Les professionnels impliqués dans la réunion de gestion de cas de VBG devront adhérer à un code de conduite, respecter la confidentialité, le consentement, la sécurité et la non-discrimination des survivantes. Des mécanismes de plainte et de retour d’information seront mis en place pour les survivantes et les partenaires. Les professionnels devront également respecter les principes humanitaires, les normes minimales de protection de l’enfance et les directives inter-agences pour la prévention et la réponse aux VBG .
►Risque de contracter des maladies : Les professionnels et les survivantes devront éviter les contacts avec des personnes malades ou suspectes. L’eau potable, les aliments sûrs et les installations sanitaires seront fournis. Les professionnels devront également respecter les mesures de prévention et de contrôle des infections, notamment le lavage des mains, la distanciation physique, etc. Les professionnels devront également être encouragé à signalé toute forme de malaise.
►Genre et inclusion : La composition de l’équipe de professionnels reflétera la diversité des personnes concernées par la réunion de gestion de cas de VBG, et les rôles et les responsabilités seront répartis de manière équitable et non stéréotypée. Les modalités et les supports de communication seront adaptés aux besoins et aux préférences desparticipantes, en utilisant des langues, des formats et des canaux appropriés. Les lieux, les horaires, les méthodes et les outils utilisés pour la réunion de gestion de cas de VBG seront accessibles, sûrs et adaptés aux besoins et aux capacités des gestionnaires de cas. Les professionnels devront également être sensibles aux questions de genre et d’inclusion, et promouvoir l’égalité des chances, le respect de la diversité, la participation et la non-discrimination .
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Stratégie de l’activité |
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Méthodologie |
Méthodologie La méthodologie de la réunion de gestion de cas de VBG sera participative, interactive et basée sur l’expérience des psychosocial workers. Elle utilisera les principes de l’apprentissage des adultes, qui sont :
La méthodologie de la réunion de gestion de cas de VBG s’appuiera également sur les outils et les procédures de gestion de cas de VBG, notamment les formulaires, les fiches, les protocoles, les normes, etc. Ces outils et procédures seront révisés et actualisés en fonction des standards internationaux et des besoins locaux. Les participants seront formés et accompagnés à l’utilisation de ces outils et procédures. La méthodologie de la réunion de gestion de cas de VBG respectera les principes de protection, de genre et d’inclusion, ainsi que les mesures de sauvegarde et de prévention des maladies. Les participants seront sensibilisés à ces principes et mesures, et devront les appliquer pendant la réunion.
La réunion de gestion de cas de VBG se déroulera selon les étapes suivantes :
Renforcement des compétences techniques et relationnelles des psychosocial workers : le facilitateur évaluera les compétences techniques et relationnelles des psychosocial workers, notamment en matière d’évaluation, de planification, de suivi, de communication, d’écoute, d’empathie, etc. Il leur fournira des conseils, des feedbacks, des encouragements et des soutiens adaptés à leurs besoins et à leurs difficultés. Il leur proposera des activités de renforcement des compétences, comme des jeux de rôle, des exercices pratiques, des études de cas, etc. Il leur proposera également des espaces de réflexion, d’échange et de supervision pour améliorer leur pratique professionnelle. Clôture de la réunion : le facilitateur fera le bilan de la réunion, en résumant les points clés, les résultats et les leçons apprises. Il remerciera les participants pour leur participation active et leur engagement. Il recueillera leurs feedbacks et leurs suggestions sur la réunion, en utilisant un formulaire d’évaluation. Il leur rappellera les prochaines étapes et les engagements à respecter. Il leur remettra des certificats de participation et des récompenses symboliques, si possible |
Personnes impliquées, Rôles et responsabilités |
►Premier Atelier de formation
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Nature du rapport à produire |
Un rapport d’activité sera élaboré à la fin de la réunion |
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